Vent d’est, vent d’ouest

Frank M. Robinson

7,00

En 1972, Frank M. Robinson imagine un monde où la passion automobile l’emporte sur le besoin de respirer.

ISBN : 978-2-36935-132-0
96 pages
date de parution : octobre 2022

« Arrivé au travail, je suspendis ma veste de sport en plastique, enlevai mon masque blanc de chirurgien (noir à l’emplacement de ma bouche et de mon nez) et empli mes poumons de ce bon air-purifié-à-la-machine qui ne gardait qu’une légère odeur d’huile et d’ozone ; un des avantages de travailler à Air Central était qu’on y respirait le meilleur air de la ville. »

Dans un futur proche, les voitures à essence sont bannies et les rares récalcitrants s’exposent à la peine maximum. Le monde étouffe jour après jour un peu plus sous le poids de la pollution atmosphérique. Malgré tout, la vie continue et les entreprises poursuivent leurs activités ultra-polluantes. Jim Morrison, employé attaché à l’organisme Air Central, pourtant garant de la qualité de l’air, ne peut que constater son impuissance. D’ailleurs, la traque qu’il livre à un mystérieux nostalgique de l’ère automobile a-t-elle encore un sens ?
La vision pessimiste mais lucide de l’auteur de Vent d’est, vent d’ouest, publiée en 1972 – même année que la publication du rapport Meadows – n’a malheureusement pas perdu de son actualité. Cette enquête surprenante critique avec ironie la philosophie des « petits gestes du quotidien » et ne manque pas de nous faire sourire (jaune).

Frank M. Robinson

Frank M. Robinson (1926-2014) a signé une quarantaine de nouvelles et dix romans. Diplômé de physique, il a commencé à écrire alors qu'il servait en Corée puis est devenu journaliste, entre autres à Play Boy, avant de s'installer à San Francisco. Il est surtout connu pour avoir fourni la matière à un petit classique du cinéma de genre La Guerre des cerveaux (adapté de The Power, premier livre à entremêler thriller et science fiction) de Byron Haskin (1968) et à un chef-d’œuvre du film catastrophe La Tour infernale (John Guillermin, 1976) adapté de The glass inferno. En 1992, il remporte le prix Locus pour Destination ténèbres et en 2000, les prix Hugo et Locus dans la catégorie « meilleur livre de non-fiction » pour Science Fiction of the 20th Century, un beau livre qui revient sur les productions tant cinématographiques, picturales ou écrites de la science fiction du 20e siècle. Il est décédé en 2014 à San Francisco.

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Dans la même collection devenue en peu de numéros indispensable, encore un sujet très contemporain, traité à la façon d’une enquête policière.
L’écran fantastique


En 1972, l’auteur crée un monde tellement pollué que la voiture à essence y est interdite. Lors dans un pic de pollution particulièrement élevé, Jim doit rechercher un contrevenant, il va alors plonger dans le monde des fanas de voiture. Angoissant et terriblement d’actualité !
Christophe, libraire à la Fnac Paris Saint Lazare


Cette nouvelle de Science Fiction, est une claque, en quelques chapitres nous sommes happés dans cet univers pollué et étouffant. L’ambiance prend parfois des airs de roman noir, notamment lors des phases d’investigations du personnage principal. Écrit en 1972, ce texte est précurseur (voire prophétique !) comme beaucoup de romans de Science-fiction. Il nous rappelle qu’il est bon de respirer de l’air pur…
La Nouvelle librairie sétoise


Le romancier américain imagine un avenir qui s’est laissé emporter par une politique de croissance économique effrénée, où la pollution atmosphérique devient un problème majeur… Un avenir devenu semble-t-il notre présent !
Usbek & Rica
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