Un Noël bien urbain

Guillaume Faburel

Jean-Baptiste Barra

Timothée Engasser

Jesse Miller

46,00

Collection : Mot-clé :

Exode urbain, politiques sécuritaires, ghettoïsation : une sélection de trois livres qui explorent chacun à leur manière la thématique urbaine.

Vous faîtes partie des derniers 13% des Français·es qui considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal ? Le géographe Guillaume Faburel, inlassable pourfendeur de nos métropoles bétonnées, va vous convaincre de fuir ! Dans Pour en finir avec les grandes villes, il démontre que la seule solution pour transformer notre société en une société écologique viable est l’exode urbain.
Pour en finir avec les grandes villes


Moche. Sale. Dangereux. Le graffiti est l’un des ennemis principaux de ceux qui pensent l’urbanisme comme un outil de contrôle. Dans Antigraffitisme, Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, eux-mêmes graffeurs, retracent l’histoire et les enjeux de la répression hygiéniste et sécuritaire.
Antigraffitisme


Une dystopie qui nous plonge dans un Harlem du futur où la ville n’est plus qu’une enclave raciale qui survit en étant totalement isolée du monde extérieur. Dans cette « smart city », des ordinateurs procurent nourritures et fournitures aux habitants d’un ghetto de plus en plus délabré. Juste le nécessaire pour survivre et inhiber le sentiment de révolte…
Le soulèvement des pigeons

Guillaume Faburel

Guillaume Faburel est géographe, professeur à l'Université Lyon 2 et chercheur à l'UMR Triangle. Il est l'auteur de Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (le passager clandestin), qui a reçu le Prix du livre de l'écologie politique en 2018, de Pour en finir avec les grandes villes (le passager clandestin) et de Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant (Climats - Flammarion). Photo © Nicolas Pluquet

Jean-Baptiste Barra

Après une licence de droit, Jean-Baptiste Barra poursuit son parcours universitaire à la faculté du Mirail et à l’ENSAV (École nationale supérieure d’audiovisuel) à Toulouse. Dans son travail de thèse, il étudie les systèmes de répression du graffiti dans les métropoles contemporaines. Sa recherche expose comment le divertissement et l’esthétique dans les espaces urbains sont liés à des logiques de militarisation, de traque et d’exclusion. Jean-Baptiste enseigne aujourd’hui à l’ENSA (École nationale supérieure d’architecture) à Toulouse. Il poursuit par ailleurs ses recherches sur l’urbain et continue à peindre les murs. Il est l’auteur, avec Timothée Engasser, de deux ouvrages photographiques : Occupation visuelle (Ombu édition) et Dumb city (édition Terrain Vague).

Timothée Engasser

Timothée Engasser est diplômé de l’ENSAV (École nationale supérieure d’audiovisuel) et de l’Université Toulouse II Jean Jaurès, où il a mené une thèse sur la manière dont l'effacement des inscriptions urbaines peut être révélateur de logiques de contrôle. Installé à Marseille, il écrit un documentaire expérimental qui questionne notre rapport aux lieux des fêtes sauvages, à la musique électronique et à leur mysticisme. Au sein de ses créations cinématographiques comme de ses publications, il développe son intérêt pour les traces et les marques, qu’il suit comme des indices de parcours de vie et de vécus. Il est l'auteur, avec Jean-Baptiste Barra, de deux ouvrages photographiques : Occupation visuelle (Ombu édition) et Dumb city (édition Terrain Vague).

Jesse Miller

Né en 1945 aux États-Unis, Jesse Miller compte parmi les rares auteurs de science-fiction afro-américains des années 1970. Tombé dans un oubli relatif, on ne sait que peu de choses de sa courte carrière d’écrivain qu’il embrassa en 1972 après avoir quitté l’armée de l’air américaine. Il est l’auteur de quatre nouvelles publiées entre 1972 et 1979, Pigeon City (1972), Catalyst Run (1974), Phoenix House (1975), Twilight Lives (1979). Il a été finaliste du « Prix Astounding du meilleur nouvel écrivain » pour Pigeon City.