La montagne sans nom

Robert Sheckley

4,00

En 1955, Robert Sheckley imagine le dernier des grands-projets-inutiles.

ISBN : 978-2-36935-040-8
50 pages
date de parution : juin 2015

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« Plusieurs milliers d’hommes et de machines étaient déjà sur la planète et au commandement de Morrison, ils se disperseraient, supprimeraient les montagnes, raboteraient des plaines, déplaceraient des forêts entières, modifieraient le cours des rivières, fondraient les calottes glaciaires, façonneraient des continents, creuseraient des mers nouvelles, bref, accompliraient tout ce qu’il faudrait pour que le Plan de Travail 35 devienne un centre d’accueil favorable à la civilisation technologique unique et exigeante de l’homo sapiens. »

Cette nouvelle visionnaire et pleine d’imagination illustre à merveille l’art de Robert Sheckley. Pourfendeur acerbe de la societe américaine et de son American Way of Life, il s’attaque ici à l’arrogance du productivisme capitaliste et de ses serviteurs, et à la soif d’expansion de l’humanité qui ne peut s’étancher qu’au détriment des minorités, des cultures locales et de la nature.

Robert Sheckley

Robert Sheckley (1928-2005) est un auteur américain prolifique qui s'illustra particulièrement dans l'art de la nouvelle (près de 300 rédigées entre 1952 et sa mort). Les quelque 116 récits courts qu'il publia durant les années 1950 sont parmi les plus brillantes du panthéon de la SF et en firent très vite un auteur à succès. À la même époque, il collabora régulièrement à diverses revues de science fiction, dont Galaxy. En 1963, Philippe Curval disait de lui : « Digne successeur de Lewis Carroll, il a su intégrer toutes les possibilités de l'exploration interplanétaire au monde baroque de son maître et, par la grâce d'un style précis et suggestif, nous révéler les dangereux enchevêtrements de demain ».

En 1955, l’auteur imagine un monde où les hommes terraforment les planètes. Mais sur une planète, tout ne se passe pas comme prévu. La faute aux indigènes ? Ou à la planète elle-même ? À lire jusqu’au bout !
Christophe, libraire à la Fnac Paris Saint Lazare


Cette nouvelle est tout à fait dans la manière satirique de l’auteur, qui évoque ici l’exploitation d’un monde étranger et de ses indigènes « idiots » par l’impitoyable colonialisme terrien. Comme toujours dans la collection, un repêchage indispensable dans le vivier d’une époque que les moins de vingt ans ne connaissent peut-être pas, mais où la SF avait du nerf et un bel esprit contestataire.
L’écran fantastique


Un texte visionnaire et acerbe sur la société américaine. Paru dans la revue Fiction en 1969, cette nouvelle est un modèle du genre.
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