« La fin du monde ? Un sacré spectacle, les enfants ! »
Dans un avenir proche, des jeunes couples friands de divertissements en tous genres sont réunis à l’occasion d’une soirée. Au centre des discussions, une distraction inédite tout juste expérimentée par la plupart d’entre eux : les agences de voyages temporels proposent désormais une nouvelle destination. En trois heures de temps, il est possible d’aller assister, à bord d’un vaisseau, à la fin du monde. Mais, les récits des voyageur·ses ne concordent pas. Tandis que les invité·es décrivent et comparent, à l’aune de leur caractère spectaculaire, les paysages mortifères contemplés, de l’extérieur arrivent des nouvelles alarmantes (catastrophes naturelles, épidémies…) mais qu’ils semblent totalement ignorer.
À l’heure où la notion d’effondrement fait florès tant dans l’industrie culturelle que dans les grands médias, Robert Silverberg nous enjoint à nous arracher de notre position indolente de spectacteur·ices d’un effondrement qui ne relève plus de la fiction. Un cri d’alerte !
Avec une préface inédite de Robert Silverberg.
On se surprend à tiquer, en lisant la nouvelle, par l’actualité toute particulière qu’elle prend au jour de sa réédition […] À défaut de paniquer devant l’état de notre monde, nous trouverons au moins, comme les protagonistes qui dansent sur un volcan, un certain réconfort à lire les mille manières dont il pourrait finir dans quelques milliers d’années.
Nicolas Celnik, Libération
Une sorte de fable, à la manière de La Fontaine, sur l’urgence de la morale écologique à mettre en œuvre que l’éditeur, par un malicieux clin d’œil, conclut d’une citation du maître situationniste Guy Debord : « Nous ne voulons plus travailler au spectacle de la fin du monde, mais à la fin du monde du spectacle… »
Alfred de Montesquiou, Paris Match
Courte nouvelle gorgée des angoisses d’une époque plombée par la menace nucléaire, Destination fin du monde résonne avec notre actualité anxiogène.
Léonard Billot, Les Inrocks
Une nouvelle grinçante de Robert Silverberg imagine la futilité d’Américains inconscients de l’effondrement qui les entoure.
Frédérique Roussel, Libération
Cette nouvelle est le résumé d’une époque et aussi la prescience d’un état d’esprit, celui du monde actuel. À découvrir.
Sylvain Bonnet, Actu SF
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A lire d’urgence !
Fantastinet
Une nouvelle de 1972, une fois de plus étonnamment d’actualité, à lire comme un miroir… Farce grinçante où le ‘must’ pour de riches égotiques est de voyager dans le futur pour assister à la fin du monde. Sourds et aveugles aux symptômes déjà en cours. En bonus, une brève préface de Silverberg rédigée en plein covid et une note de contexte joliment faite, qui dresse le portrait du genre post-apo et traverse toutes les menaces de l’ère contemporaine, pour s’achever sur Guy Debord et un top 4 de films hautement recommandés…
Corinne Morel-Darleux, autrice et militante écosocialiste
48 ans après son écriture, cette nouvelle est toujours dans l’air du temps, autant pour l’histoire que pour la manière de l’écrire, ça n’a pas vieilli, c’est (faussement) enjoué!
maksunbouquinsinonrien
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