Cause animale, luttes sociales

Anthologie (Ernest Cœurderoy, Louise Michel, Marie Huot...)

Roméo Bondon

Elias Boisjean

18,00

Un livre qui explore les racines socialistes et libertaires des mouvements de défense des animaux.

ISBN : 978-2-36935-442-0
240 pages
date de parution : avril 2021

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UGS : 978-2-36935-442-0 Collection : Mot-clés : , ,

Souvent réduite à un régime alimentaire ou à la lubie passagère d’une époque déboussolée, la cause animale est de plus en plus médiatisée mais aussi instrumentalisée, récupérée et dépolitisée. Dans cette anthologie, Roméo Bondon et Elias Boisjean explorent ses racines historiques pour mieux souligner le non-sens d’un engagement animaliste qui se passerait d’une remise en cause du capitalisme.

Bien avant l’invention du concept d’antispécisme, des hommes et des femmes ont conjugué à leurs convictions socialistes et libertaires une sensibilité particulière pour ces « autres exploités » que sont les animaux. Dénonciation de la corrida, de la chasse, de l’élevage ou de l’abattage industriels, défense du végétarisme… Loin d’être désuets, leurs propos témoignent de l’urgence de bâtir une société résolument écologiste et animaliste.

Anthologie (Ernest Cœurderoy, Louise Michel, Marie Huot...)

Ernest Cœurderoy (1825-1862), Louise Michel (1830-1905), Marie Huot (1846-1930), Charles Gide (1847-1932), Élisée Reclus (1830-1905), Léon Tolstoï (1828-1910), Henry Stephens Salt (1851-1939), Séverine (1855-1929), Octave Mirbeau (1848-1917), Georges Butaud (1868-1926) et Sophie Zaïkowska (1847-1939), Louis Rimbault (1877-1949).

Roméo Bondon

Roméo Bondon est étudiant en géographie de l’environnement. Il collabore activement à la revue Ballast pour laquelle il réalise entretiens, reportages, articles et nouvelles. Il aborde dans ses recherches les animaux dans une perspective géographique, ainsi que la formation et la diffusion de la culture socialiste. Il a récemment croisé ces deux champs dans Le Bestiaire libertaire d’Élisée Reclus (2020) publié aux éditions Atelier de création libertaire.

Elias Boisjean

Elias Boisjean est membre de la rédaction de la revue Ballast. Il a coordonné aux éditions Libertalia La Révolution communaliste d’Abdullah Öcalan. Dans une perspective socialiste et libertaire, il s’intéresse à l’écologie sociale et à la question animale.

lire un extrait de la préface

C’est en tout cas l’un des grands mérites du recueil de textes Cause animale, luttes sociales tout récemment sorti par les belles éditions du Passager clandestin [que de] rappeler que les militants libertaires et anarchistes des premiers temps étaient souvent impliqués dans ces luttes « animalistes ». On y croise le géographe Élisée Reclus parlant de son régime alimentaire non carné, l’acide romancier Octave Mirbeau […] ou même Léon Tolstoï dénonçant cette chasse qu’il a tant pratiquée mais voit désormais comme un « plaisir cruel », tous résolus à « porter la voix des animaux dans les luttes sociales », ainsi que le résume la préface.
CQFD


Entretien avec les préfaciers pour la revue Terrestres
Terrestres, revue des livres, des idées et des écologies
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Un ouvrage qui permet de découvrir — et renforcer — la dimension politique de l’antispécisme.
Reporterre
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Un superbe recueil de textes représentatifs de l’engagement de gens de gauche notamment pour la cause animale, du XIXe siècle à l’avant seconde guerre mondiale.
K&M Les Veganautes
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Dans l’anthologie Cause animale, luttes sociales, parue en avril 2021 aux éditions Passager Clandestin, les chercheurs Roméo Bondon et Elias Boisjean ont rassemblé les textes de douze auteurs du XIXe et XXe siècles – parmi lesquels Léon Tolstoï et Louise Michel – qui mettent en évidence les liens historiques entre défense des animaux et critique du capitalisme. Entretien avec Roméo Bondon.
Socialter
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Louise Michel, Élisée Reclus, Léon Tolstoï, Marie Huot ou Ernest Cœurderoy sont les auteurs et autrices de cette anthologie de textes précurseurs de la cause animale et d’origine anarchiste ou libertaire. Le premier mérite de l’ouvrage consiste ainsi à mettre en lumière cette filiation politique, tout en offrant des écrits souvent frappants […] Le deuxième mérite réside dans une introduction qui s’attaque à l’une des critiques les plus récurrentes adressées à l’animalisme : sa supposée complaisance envers le capitalisme. Or, si elle existe en effet au sein d’une partie de la mouvance (par ailleurs très hétérogène), elle est loin d’être générale. De son côté, l’écologie tout entière et l’ensemble des mouvements progressistes sont récupérés par le capitalisme vert. Le temps est donc venu de s’arracher ensemble au libéralisme, de dépasser les divergences plutôt que de les perpétuer. Un appel qui tombe à pic à l’heure où les militant·es animalistes sont de plus en plus criminalisées.
S!lence
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