Exils syriens – Parcours et ancrages (Liban, Turquie, Europe)

Babels

10,00

Comment se pose la « question migratoire » pour le peuple qui compte le plus grand nombre de réfugié·es dans le monde ?
ISBN : 978-2-36935-211-2
128 pages
date de parution : mai 2018

Dans la sinistre comptabilité de l’exil, la Syrie fournit le plus gros contingent de réfugiés internationaux au monde. Si la Turquie en accueille le plus grand nombre, c’est le Liban qui produit l’effort le plus conséquent, avec 1 réfugié pour 4 habitants (en France, le taux est de 1 pour 700). Le Liban, et à travers lui le Proche-Orient, offre donc un point de vue privilégié pour mieux saisir la complexité et les enjeux des migrations internationales contemporaines.
Cet ouvrage permet de faire connaissance avec des femmes, des hommes et des enfants saisis dans leurs activités quotidiennes : sociabilités des camps, obtention de l’aide, « débrouille » dans les rues de Beyrouth, projet de migration vers l’Europe, etc. Il s’agit, chaque fois, de restituer les parcours et les conditions de vie, pour tenter de discerner l’exilé derrière le réfugié, substituer à l’image d’une masse humaine désemparée celle de personnes qui tentent d’avoir prise sur leur futur.
Cet ouvrage a été coordonné par Assaf Dahdah et Nicolas Puig.

Babels

Réunissant une quarantaine de chercheur·ses sous la direction scientifique de l'anthropologue Michel Agier, le programme de recherche Babels propose de questionner l'actuelle « crise migratoire » en Europe. À partir d'ethnographies comparées en Europe et en Méditerranée, le programme Babels permet d'analyser les situations des frontières contemporaines. Les publications du programme Babels ont fait l'objet d'une collection aux éditions le passager clandestin : Bibliothèques des frontières.

« Associer l’exigence de l’exploration ethnologique avec l’engagement dans le présent, voilà l’ambition des petits livres signés Babels. Un art de la collecte et de la description, tel est un travail de terrain réussi. De ces informations naît l’espoir que les politiques migratoires, devenues plus lisibles, soient aussi modifiables. L’anthropologie est autant un miroir qu’un ouvroir, dit Michel Agier. N’est-il pas temps que cesse le grand remplacement des faits par la fiction ?
Le Monde des Livres, Julie Clarini »