Des paillettes sur le compost. Écoféminismes au quotidien.

Myriam Bahaffou

20,00

Un manifeste écoféministe à mettre entre toutes les mains

ISBN : 978-2-36935-536-6
208 pages
date de parution : octobre 2022

Effacer
UGS : 978-2-36935-536-6 Collection : Mot-clés : , , , ,

Tout à la fois récit, essai, mais aussi témoignage d’une époque et d’un engagement, Des paillettes sur le compost est une exploration sensible et politique du quotidien. Dans un style enlevé – parfois cru, souvent cri – Myriam Bahaffou montre que c’est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l’esthéticienne, un déjeuner en terrasse…) que se déploie la puissance des écoféminismes.

Elle dynamite les codes et jongle avec les concepts, comme elle navigue dans la vie entre recherche et militantisme. Elle explore, dissèque, raconte des histoires décoloniales, antispécistes, queer et magiques. Loin d’être une philosophie désincarnée, un label marketing ou un argument électoral, l’écoféminisme se révèle en prise directe avec la réalité et la chair. Les mots de Donna Haraway, Audre Lorde et bell hooks se mêlent aux cris des guerrières du Rojava et aux incantations des fées et des sorcières… dans ce livre qui, dans la pure tradition écoféministe, laisse joyeusement s’entrelacer les voix et les formes narratives.

Myriam Bahaffou

Myriam Bahaffou est chercheuse en philosophie féministe le jour, militante en période d’essai la nuit (entre autres choses). Elle s’intéresse aux liens interespèces dans une perspective écoféministe et décoloniale afin d'élaborer une compréhension intersectionnelle des enjeux touchant à la justice climatique. Elle a entre autres cosigné la préface de l’essai de Françoise d’Eaubonne, Le féminisme ou la mort (le passager clandestin), rédigé l’entrée « Écoféminisme radical » dans Feu (Libertalia, 2021) et la préface de Gaïa, sexe et catastrophe de Lyn Margulis (Wildproject, 2024). Des paillettes sur le compost est son premier essai. Photo : © droits réservés

Dans ce manifeste drôle, incarné et terriblement vivant, la chercheuse en philosophie et militante Myriam Bahaffou déploie toute la complexité des pensées écoféministes. […] Un manifeste loin des caricatures, pour mettre des paillettes dans votre vie, et sur votre compost.
Juliette Quef, Vert Le Média
lire la recension


Enfin un livre qui propose une approche intersectionnelle d’un sujet trop souvent réapproprié… Des paillettes sur le compost est un livre pour celleux qui veulent approfondir leurs réflexions sur les écoféminismes. Ce qu’on aime ? la façon dont Myriam Bahaffou mêle théories et pratiques […] Dans une tentative de dissiper les zones d’ombre que peuvent parfois grandir au sein du mouvement, Myriam Bahaffou propose un nouveau récit parmi les récits, une nouvelle interprétation du mouvement écoféministe afin que les écoféminismes deviennent plus inclusifs, « plus complexes et moins binaires » pour ne pas dire radicaux. Un livre à mettre entre toutes les mains !
Librairie Bédélire, Tours


Surfant avec humour sur tous les registres de l’écoféminisme, culturel, spiritualiste, matérialiste, socialiste, queer ou encore végétarien, Myriam Bahaffou se joue des déterminismes biologiques et sociaux, nous offrant des mises en situation croustillantes, toutes occasions de combattre les stéréotypes et les assignations de genre, de statut, de discours. […] Aujourd’hui, en France, où la connaissance de l’écoféminisme est encore limitée à quelques collectifs plus ou moins militants, il est réjouissant et néanmoins instructif, d’aborder la complexité de ce mouvement par la lecture de cet essai philosophico-biographique au titre facétieux, Des paillettes sur le compost. Tout un programme !
Librairie Libambulle, Prades


Des paillettes sur le compost est un texte réjouissant, intelligent, fluide et généreux. Myriam Bahaffou écrit de cette façon précieuse qui est à la fois adresse et mise à disposition, une façon de déployer sa pensée pour la mettre en partage, pas pour se distinguer. Ou pour le dire plus simplement : ce genre de texte rare que tu peux lire après une journée de boulot, quand tu as couché les enfants et qui parvient quand même à te fait te sentir vivante et pensante (la douceur du geste qui dit qu’on a écrit aussi pour les cerveaux fatigués, les temps limités, pour celleux qui ont besoin de sensible pour sentir-penser, sans pourtant écrire au rabais, bien au contraire même). Enfin et surtout, en même temps qu’elle les met à disposition, Myriam Bahaffou replace les écofeminismes aux marges qui en sont le centre : les marges de la classe, du genre, de l’humain, dans la reconnaissance de la multiplicité des expériences de marginalisation. Ce faisant elle en restitue le potentiel profondément subversif et révolutionnaire. Un rappel salutaire. Bref, gros gros coup de cœur.
Juliette Rousseau


Témoignage de l’époque, Des paillettes sur le compost décortique les situations quotidiennes, lit d’un écoféminisme émergent et nécessaire, tout en mettant en perspective celui-ci à travers l’histoire et la pensée. Un écrit joyeux et subtil.
Grain magazine


Myriam Bahaffou était l’invitée de l’émission Toujours debout à l’occasion de la sortie de Des paillettes sur le compost.
Toujours debout, Le Média TV
regarder l’émission


Traquer ce que nos situations quotidiennes ont de politique en les scrutant à travers le prisme de l’écoféminisme, voilà ce que Myriam Bahaffou propose dans son livre Des Paillettes sur le compost paru aux éditions Le passager clandestin. Avec une position résolument radicale et incarnée, Myriam Bahaffou veut redonner de la chair et du sens au terme écoféminisme, qui se retrouve de plus en plus médiatisé.
Elle était ce matin au micro de Faustine Kopiejwski.
Le Héros du Nova Jour, Radio Nova
écouter l’émission


Avec son essai Des paillettes sur le compost, publié au Passager clandestin en octobre 2022, Myriam Bahaffou prend la tête de la visite guidée du grand supermarché féministe et nous mène au rayon écoféministe où les produits sont bien étiquetés et bien rangés sur les étagères mais nous laissent sans envie. Son écoféminisme à elle est à chercher dans la réserve dont elle a fracturé la porte depuis longtemps. Suivons-la à travers les rayonnages bariolés de ses chapitres en forme de maximes, « A force de vouloir briser les plafonds de verre, on se tranche les veines », aux titres racoleurs, « On fait l’intégral et l’interfessier ? », ou qui jouent avec l’absurde comme avec la longueur, « Le jour où j’ai découvert que mon chat avait un menton ou pourquoi les écoféminismes sont antihumanistes ». Le programme promet d’être alléchant !
Marie Rondou, Missives
lire l’article


Des paillettes sur le compost, un manifeste écoféministe avec une question au cœur de son texte, comment mettre en application une éthique écolo dans sa vie de tous les jours en sortant du mythe millénaire des tueurs d’oiseaux pour les hommes et des mangeuses de feuilles pour les filles.
Myriam Bahaffou dans Bienvenue au (book)club, France Culture
écouter l’émission


Le premier texte écrit en français qui rend très accessible la pensée écoféministe dans toute sa complexité, avec une perspective queer, décoloniale et une plume hyper alerte.
Lauren Bastide recommande Des paillettes sur le compost dans On s’tient au jus
écouter l’émission


La chercheuse et militante Myriam Bahaffou redonne corps et sens au mouvement écoféministe dans Des paillettes sur le compost, un livre joyeux et émancipé.
Entretien avec l’autrice pour Cheek/Les Inrocks
lire l’entretien


Myriam Bahaffou est doctorante en philosophie et militante. Pour elle, parler d’écoféminisme au singulier est réducteur. Elle évoque des luttes plurielles, pour la défense du vivant, des femmes et des autres minorités. Un sujet abordé dans son ouvrage Des paillettes sur le compost, publié en octobre 2022.
Entretien avec l’autrice pour Kaizen
lire l’entretien


Le terme « écoféminisme » est tantôt scandé par des manifestantes, tantôt invoqué par des personnalités politiques, ou encore mis en avant dans des essais. Au fond, que signifie ce mot qu’on entend à tout bout de champ, sans en comprendre réellement le sens ? La chercheuse en philosophie féministe Myriam Bahaffou propose de définir différents « écoféminismes » dans ce livre. À travers plusieurs situations du quotidien (un compliment de son partenaire, un rendez-vous chez l’esthéticienne, un repas végétarien au bistrot, etc.), un style cru et beaucoup d’autodérision, elle rend cette notion plus concrète, accessible à tous les publics. Pour ne pas « laisser le mot “écoféminismes” à des bourgeois·es ».
Reporterre


Écrivaine, travailleuse du sexe et chercheuse sur l’écoféminisme : l’autrice de Des paillettes sur le compost, Myriam Bahaffou, est l’invitée de Lauren Bastide.A 28 ans, cette militante décoloniale, queer, écoféministe, n’aime pas produire de grandes pensées (7’10). Elle qui veut détruire “le mythe essentialiste des tueurs d’oiseaux et des mangeuses de feuilles” (55’30), décrit les dissensions au sein même de l’écoféminisme (1’03’10). Si son but ultime est de vivre au sein d’un éco-lieu, elle a quand même des désirs d’argent, liés à la société capitaliste (31’02), et ne veut pas s’en cacher.En tant que femme, elle doit s’arranger constamment avec une féminité qui lui a été inculquée jeune (35’02), outil oppressif mais qui lui a aussi servi (37’45) : elle utilise son corps comme une arme philosophique (40’35). En convoquant la figure de la “salope” (41’50), elle évoque la place des femmes dans l’espace public, et leur possibilité de véhiculer du sexe sans être punie (45’15). Elle convoque enfin l’utopie (1’07’07) : celle qui se matérialise, qu’il faut démystifier et activer impérativement.
Myriam Bahaffou était l’invitée du 126e épisode de La Poudre
écouter le podcast


De l’institut de beauté de Saint-Denis aux rassemblements magiques des Fées radicales, Myriam Bahaffou navigue dans son quotidien pour dresser le portrait complexe des écoféminismes. Dans ce manifeste joyeux et tranchant, l’autrice défend une philosophie anticapitaliste, antihumaniste et « éropolitique » pour renouer avec le vivant et réenchanter le monde !
Librairie Majo, Paris


Femme racisée, issue d’un quartier populaire, Myriam Bahaffou revendique une vision critique des conceptions hégémoniques et blanches de l’écoféminisme. Elle réhabilite la question de la classe sociale, critique une décroissance facile à prôner par des personnes qui sont nées dans l’abondance et les privilèges sociaux, critique l’humanisme pour lui préférer un autre rapport à notre animalité, réhabilite, entre autres, l’érotisme et l’astrologie, de manière stimulante et volontairement provocatrice.
S!lence


Le livre de Myriam Bahaffou, Des paillettes sur le compost, est une lecture indispensable : un manifeste qui bouscule, questionne, ouvre des perspectives. C’est un livre plein de joie et d’intelligence, à la fois très facile d’accès, riche et exigeant, qui défend des perspectives écoféministes ancrées dans les espaces de contestation et dans les luttes anticapitaliste, anticoloniales, antispécistes et queer.
Présages
écouter le podcast


Quelles formes prennent aujourd’hui les écoféminismes, et comment s’éprouvent-ils dans la quotidienneté ? Des paillettes sur le compost explore et esquisse un positionnement écoféministe décolonial, queer, anti-capitaliste, adossé à une réflexion sur l’érotisme tout autant que sur les luttes de terrain. Entretien avec son autrice, Myriam Bahaffou.
Terrestres
lire l’entretien


Se baigner ensemble, s’écrire des lettres d’amour, se masser… pour mieux lutter. La chercheuse Myriam Bahaffou propose une « éropolitique », pour donner plus de place à la sensualité et la sexualité dans les milieux militants.
Entretien avec Myriam Bahaffou, Reporterre
lire l’entretien


Wouahouu ça claque! Avec son style moderne et direct, Myriam Bahaffou dynamite les codes et jongle avec les concepts dans une exploration sensible et politique du quotidien. Récit, essai, témoignage d’une époque et d’un engagement, dans ce livre l’auteure explore toute la puissance des écoféminismes.
Les Déferlantes librairie-café, Morlaix


Une belle découverte qui sort des classiques du féminisme vu et revues sans tomber non plus dans l’incompréhensible pour nous autres lecteurs sans études de lettres ou en sciences-humaines.
Camille, librairie Du vol dans les plumes


« L’idéologie humaniste est basée sur des valeurs à la fois coloniales, patriarcales et validistes, qui sont impossibles à réaménager même sous le meilleur des féminismes. »
Bonnes feuilles dans l’Amorce
lire l’article


Loin du mythe des « tueurs d’oiseaux et des mangeuses de feuilles », Myriam Bahaffou, dans son livre Des paillettes sur le compost, nous invite à un écoféminisme « profondément non innocent, profane, sale », ouvert à toutes celles et ceux qui ne rentrent pas dans les clous de la norme. Pour que ce mouvement sorte des paisibles débats intellectuels et retrouve sa force libertaire, décoloniale, anticapitaliste.
L’âge de faire


Loin de l’éthique déconnectée du terrain et des réalités des minorités de classe et de race souvent intellectualisé par des personnes privilégiées, Myriam Bahaffou propose un féminisme concret et ancré dans le quotidien. En utilisant des exemples de la vraie vie comme le rituel de l’épilation, son style fait mouche et impose une manière de faire féminisme militante, antiraciste, anti classiste, festive et écologique, le tout avec une pointe d’humour et un style percutant.
Make sense


Myriam Bahaffou : “Il faut remettre en cause la supériorité de l’humain”.
Interview pour Télérama
lire l’entretien


S’interrogeant sur ce que pourrait être un écoféminisme au quotidien, Myriam Bahaffou, jeune chercheuse en philosophie, part de scènes de sa propre vie, qu’elle restitue en quelques mots et qu’elle décortique avec virtuosité, parfois en expédiant certaines complexités, mais toujours en ouvrant des perspectives intéressantes. Par exemple, elle raconte ses tentatives pour faire oublier son milieu d’origine très modeste, puis sa prise de conscience de tout ce qu’elle lui devait en
matière de solidarité, de goût pour les grandes tablées, de démonstrations d’amour. Deux articles, l’un sur l’épilation et l’autre sur le sens réversible du mot « salope », la conduisent à proposer une « éropolitique ». « A rebours d’un écoféminisme de la pureté, de l’harmonie et du naturel », elle propose un écoféminisme qui permette de « revenir à nos corps. Sentir, vibrer, embrasser, mouiller, bander, apprendre de nos univers sexuels respectifs, en parler à table, en rire, beaucoup ». De quoi sortir du cliché de l’écologie sinistre et antiplaisir.
Eric Aeschimann, L’Obs


La journaliste Greta Kaczynski est allée échanger avec Myriam Bahaffou, afin de se familiariser avec les réflexions que livre l’auteure de Des Paillettes sur le compost. Un riche entretien qui explore la place du désir et de l’érotisme en politique, dans l’organisation des collectifs militants, le rôle des corps dans les luttes et dans les pensées de l’écologie politique.
Lundi matin
lire l’entretien


télécharger la couverture HD

télécharger une photo de l’autrice

télécharger le communiqué de presse