Nous mourons nus

James Blish

8,00

En 1969, James Blish imagine un basculement géologique causé par l’espèce humaine.

ISBN : 978-2-36935-020-0
112 pages
date de parution : octobre 2014

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En 1969, Arthur C. Clarke, prestigieux nom de la science-fiction américaine (2001 : l’odyssée de l’espace), propose à trois grandes plumes du genre, Robert Silverberg, Roger Zelazny et James Blish, d’envisager le danger croissant encouru par l’humanité du fait du progrès technologique.

Dans sa collection Dyschroniques, le passager clandestin réédite la passionnante spéculation de James Blish : alors que la Terre est victime d’un important réchauffement climatique, et que la pollution a atteint un niveau incontrôlable, le Président Général de la Loge 802 de la Fraternité Internationale des Ingénieurs de l’Hygiène choisit une poignée d’hommes et de femmes pour partir sur la lune contribuer à une nouvelle ère humaine…

Dans cette nouvelle visionnaire, Blish (1921-1975), auteur prolifique et humaniste, montre les conséquences du réchauffement climatique, insiste sur l’incapacité de l’homme à tirer les leçons de ses erreurs et définit assez précisément, un quart de siècle avant qu’elle soit énoncée par Paul Crutzen, la notion d’anthropocène.

James Blish

Auteur prolifique (20 romans, plus de 150 nouvelles et près de 400 essais et critiques littéraires), James Blish (1921-1975) fut un ardent défenseur du genre et appartint, dans les années 1930, au fameux groupe « The Futurians », aux côtés de Damon Knight et C. M. Kornbluth notamment. Il publia sa première nouvelle en 1940 (Emergency Refuelling) dans la revue Super Science Stories.

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Nous mourons nus, nouvelle dédiée à Philip K.Dick qui admirait profondément Blish (et l’incitait à la développer, y voyant matière à un futur classique de la science-fiction), est à n’en pas douter une réussite. Texte bourré d’idées visionnaires comme seule peut l’être la meilleure SF, il bénéficie d’un humour cinglant porté sur l’absurde et la satire, sans négliger pour autant ni la réflexion, ni l’émotion. Un très chouette texte, en plein dans les préoccupations écologiques du temps et qui en use au mieux, le pire étant qu’il reste d’une indéniable actualité
Bifrost


En 1969, l’auteur imagine un monde ultra pollué où la montée des eaux est une réalité. Le point de non-retour atteint, que va-t-il rester de l’humanité ?
Christophe, libraire à la Fnac Paris Saint Lazare


Il y a près de 50 ans, l’auteur de cette novelle mettait en garde contre les conséquences du changement climatique, en insistant sur l’incapacité de l’homme à tirer parti de ses erreurs et à s’occuper de son environnement. Une leçon de catastrophisme éclairé.
Sud Ouest


Un panorama de la pollution généralisé, décrit de façon totalement crédible, avec un sens des images fortes et un humour aussi féroce qu’efficace.
L’écran fantastique