Florence Denier-Pasquier

Florence Denier-Pasquier est juriste environnement spécialisée dans le droit de l’eau et des milieux aquatiques, formatrice indépendante en matière de stratégies territoriales Climat-Eau-Alimentation. Elle a été vice-présidente de France nature environnement qu’elle a représentée au CESE de 2010 à 2020. Membre du Conseil national de l’eau, elle participe au suivi de la politique publique de l’eau et des milieux aquatiques.
© droits réservés

François Jarrige et Hélène Tordjman

Historien, enseignant-chercheur à l’université de Bourgogne, François Jarrige s’intéresse depuis longtemps à l’histoire des pensées critiques et à la décroissance. Il a notamment publié Technocritiques (La découverte, 2014), La contamination du monde (Seuil, 2017) et Face à la puissance. Une histoire des énergies alternatives (La découverte, 2020).

Économiste, enseignante-chercheuse à l’université Sorbonne Paris Nord, Hélène Tordjman s’intéresse aux chemins par lesquels l’économie modèle le vivant et à la décroissance. Elle a écrit La croissance verte contre la nature. Critique de l’écologie marchande (La découverte, 2021).

Hélène Tordjman & François Jarrige dirigent ensemble la collection « précurseur·ses de la décroissance ».

Jesse Miller

En 1975, Jesse Miller se présente ainsi : « Je suis Noir, j’ai vingt-neuf ans, j’ai une femme bonne et douce qui s’appelle Jean et je suis en train de perdre lentement la vue. » Après recherches, nous savons qu’il est né en 1945 aux États-Unis, a été militaire, chauffeur de taxi et qu’il a écrit quatre nouvelles avant de disparaître de la scène littéraire.

Les auteurs

Geneviève Azam, économiste, est membre du conseil scientifique d’Attac. Elle a occupé un poste d’enseignante-chercheur à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, plus particulièrement orienté sur les liens entre économie et écologie. Elle a notamment publié Le temps du monde fini (LLL, 2010), Osons rester humain. Les impasses de la toute-puissance (LLL, 2015) et Lettre à la Terre. Et la Terre répond (Seuil, 2019). Dans la collection des « précurseur·ses de la décroissance », elle a co-écrit Simone Weil et l’expérience de la nécessité (avec Françoise Valon, le passager clandestin, 2020).

Philippe Bihouix est ingénieur. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés, notamment L’Âge des low tech. Vers une civilisation techniquement soutenable (Le Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le bonheur était pour demain. Les rêveries d’un ingénieur solitaire (Le Seuil, 2019 ; Points, 2022), La ville stationnaire. Comment mettre fin à l’étalement urbain (avec Sophie Jeantet et Clémence de Selva, Actes Sud, 2022).

Guillaume Faburel est géographe, professeur à l’Université Lyon 2 et chercheur à l’UMR Triangle. Il est l’auteur de Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (le passager clandestin), qui a reçu le Prix du livre de l’écologie politique en 2018, de Pour en finir avec les grandes villes (le passager clandestin) et de Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant (Climats – Flammarion).

Fabrice Flipo est philosophe, professeur à l’Institut Mines-Télécom. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres dont Pour une philosophie politique écologiste (Textuel, 2014), Nature et politique (Amsterdam, 2014), Décroissance, ici et maintenant ! (le passager clandestin, 2017), La numérisation du monde (L’échappée, 2021).

Alain Gras est l’un des principaux critiques de la technique en France. Professeur émérite de socio-anthropologie des techniques à l’université Paris 1-Sorbonne, il a notamment publié Les Macro-systèmes techniques (PUF, 1997), Fragilité de la puissance (Fayard, 2003), Le Choix du feu (Fayard, 2007), La Servitude électrique (avec Gérard Dubey, Seuil, 2021).

Giorgos Kallis est professeur d’économie de l’environnement à l’Université autonome de Barcelone (UAB) où il enseigne l’économie écologique et l’écologie politique. En français, il a contribué à l’ouvrage Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère (le passager clandestin, 2015).

Professeur émérite d’économie à l’université d’Orsay, Serge Latouche est l’un des principaux théoriciens français de la décroissance. Objecteur de croissance, il est notamment l’auteur du Petit traité de la décroissance sereine (Mille et Une Nuits, 2007), Pour sortir de la société de consommation (Les Liens qui libèrent, 2010), L’âge des limites (Mille et Une Nuits, 2012), Bon pour la casse (Les Liens qui libèrent, 2019). Il a fondé et dirigé la collection « précurseur·ses de la décroissance » de 2013 à 2022 et y a publié Cornelius Castoriadis et l’autonomie radicale (le passager clandestin, 2020), Jacques Ellul contre le totalitarisme technicien (le passager clandestin, 2013), Jean Baudrillard ou la subversion par l’ironie (le passager clandestin, 2016).

Autrice et militante écosocialiste française, Corinne Morel Darleux vit et écrit au pied du Vercors. D’abord consultante pour des grandes entreprises du CAC 40, cette expérience la poussera finalement à s’engager en politique et à défendre la nécessité d’une radicalité écologique. Élue dans la Drôme pendant dix ans, elle se consacre désormais au militantisme de terrain et à l’écriture, à travers ses chroniques pour Reporterre ou encore Philosophie Magazine, CQFD, Socialter… Elle est l’autrice de l’essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia, 2019) ainsi que de plusieurs romans jeunesse et adultes. Son dernier titre Être heureux avec moins ? a paru en 2023 à La Martinière Jeunesse.

Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund en Suède. Sa thèse de doctorat porte sur la décroissance, sujet qu’il explore également dans son premier ouvrage Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance(Seuil, 2022).

Luc Semal est maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle. Chercheur au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco) et spécialiste des mobilisations écologistes, il a notamment écrit Face à l’effondrement. Militer à l’ombre des catastrophes (PUF, 2019).

Agnès Sinaï est directrice de l’Institut Momentum, réseau de réflexion sur les politiques de l’Anthropocène, elle enseigne à Sciences Po un cours sur les politiques de décroissance. Titulaire d’un doctorat en aménagement de l’espace et urbanisme, elle a participé à la revue Entropia (2006-2016). Dans la collection des « précurseur·ses de la décroissance », elle a écrit Walter Benjamin et la tempête du progrès (le passager clandestin, 2022).

Pierre Thiesset est journaliste à La Décroissance et dirige la collection « Le Pas de côté » à L’échappée. Il est notamment l’auteur de Le progrès m’a tuer (L’échappée, 2016).

John Stuart Mill

John Stuart Mill (1806-1873) est un philosophe, économiste et politique anglais. Ce penseur visionnaire est considéré comme le père du libéralisme économique mais laisse derrière lui une œuvre plus complète, encore trop peu connue en France.

Camille Dejardin

Camille Dejardin est docteur en sciences politiques, spécialiste de théorie politique contemporaine dans l’aire occidentale. Dans le sillage de ses recherches doctorales et de son premier ouvrage consacré à John Stuart Mill, elle s’intéresse aux différents courants du libéralisme et de ses critiques, aux questions d’éducation et aux fondements philosophiques de l’écologie politique. Agrégée de philosophie, elle enseigne dans le secondaire depuis 2014 et intervient auprès de divers publics. Ellea récemment publié John Stuart Mill, libéral utopique. Actualité d’une pensée visionnaire (Gallimard, 2022) et Urgence pour l’école républicaine (Tracts, 2022).

John Varley

John Varley, né en 1947 au Texas, est un auteur de science-fiction américain. Étudiant tout d’abord la physique, avant de bifurquer vers les lettres puis d’abandonner tout simplement les études, il écrit sa première nouvelle en 1974 et décide d’en faire son métier. Il poursuit avec la saga Les huit mondes, puis La trilogie de Gaïa (Denoël)

Auteur prolifique s’étant consacré entièrement à la science-fiction, il a signé plus d’une dizaine de romans, une trentaine de nouvelles et quelques pièces de théâtre et a également écrit plusieurs scénarios. Ces écrits lui valent de remporter trois prix Hugo, deux prix Nebula et le nombre incroyable de dix prix Locus. Qualifié d’auteur féministe et queer par Ian Larue, ses écrits expérimentent souvent la thématique de la transidentité.

Il vit aujourd’hui à Vancouver dans l’état de Washington et écrit toujours.

Nicholas Georgescu-Roegen

Né en Roumanie en 1906, Nicholas Georgescu-Roegen est un économiste mathématicien, considéré comme l’un des fondateurs de la décroissance. Son ouvrage majeur The Entropy Law and the Economic Process v publié en 1971, révolutionne la science économique en proposant les fondations d’une nouvelle approche de l’économie, la bioéconomie.

Sylvie Ferrari

Sylvie Ferrari est professeur à l’université de Bordeaux. Ses travaux s’inscrivent dans le champ de l’économie écologique et dans une démarche fortement portée par l’ouverture interdisciplinaire vers la physique, la thermodynamique ou encore la philosophie et l’éthique environnementale. L’étude des liens qu’elle envisage dans ses travaux entre l’économie, l’environnement et le temps s’est fortement nourrie de l’œuvre de Nicholas Georgescu-Roegen, et notamment de sa vision de l’économie encastrée dans la biosphère (la bioéconomie).

Geneviève Pruvost

Médaille de bronze du CNRS, Geneviève Pruvost est sociologue du travail et du genre, chargée de recherche au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Ses recherches portent sur la politisation du moindre geste, le continuum entre luttes frontales et luttes feutrées, les alternatives néorurales (zones à défendre, néopaysannerie, écoconstruction, naissance alternative), l’écoféminisme vernaculaire et le féminisme de subsistance. Elle est notamment l’autrice de Penser la violence des femmes (La découverte, 2012) et de Quotidien politique. Féminisme, écologie et subsistance (La découverte, 2021), dont le second volet, La subsistance au quotidien. Conter ce qui compte, paraîtra cette année.