Ben Bova

Ben « Benjamin William » Bova (né le 8 novembre 1932 à Philadelphie) est une figure importante de la SF américaine. Peu connu en France (4 nouvelles et 7 romans traduits), il est un des représentants les plus brillants de la Hard Science, courant de la science-fiction s’appuyant sur des données précises. Excellent vulgarisateur et conteur de talent, Bova fut également le directeur des revues Analog Science Fiction and Fact (1972-1978) et Omni (1978-1982).

Brian Aldiss

Brian Wilson Aldiss (1925-2017) est une figure incontournable de la science-fiction mondiale. Révélé par la revue anglaise New Worlds, il contribua largement à l’avènement de la New Wave britannique (Michael Moorcock, J. G. Ballard, John Brunner). À la tête d’une oeuvre considérable et variée, Aldiss allie exigence du style et profondeur du contenu.

Camille

Camille est l’auteur de ce livre écrit à mille mains. Afin de préserver l’anonymat des opposant·es tout en évitant les errements d’une médiatisation à outrance de quelques « porte-paroles » autoproclamé·es, les militant·es ont décidé de toutes et tous se dénommer « Camille ». Camille est autonome sans être solitaire, s’engage dans un collectif humain sans renoncer à son individualité, défend les générations futures sans occulter l’apport des combats passés. Camille est anti-nucléaire, locavore, vélorutionnaire, en transition, faucheur, déboulonneur. Camille savoure le goût du contact humain, s’oppose par goût et milite par envie.

Caroline Goldblum

Après avoir dédié un mémoire de master à la revue féministe Sorcières, Caroline Goldblum consacre ses recherches à Françoise d’Eaubonne. Autrice de nombreux articles, elle a notamment rédigé sa notice biographique dans le Dictionnaire des féministes (PUF). Elle vit et travaille à Lille.

Catherine Coquery-Vidrovitch

Catherine Coquery-Vidrovitch est une historienne française, spécialiste de l’Afrique et professeur émérite de l’université Paris Diderot. Elle a fondé au milieu des années 1970, avec et grâce à Jean Dresch, géographe spécialiste de l’Afrique subsaharienne et du monde arabe, et dirigé pendant 17 ans le laboratoire « Connaissance du Tiers-Monde, Afrique », devenu SEDET/CNRS (Sociétés en Développement, Études transdisciplinaires), aujourd’hui partie du CESSMA (Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques). Ses travaux, qui ont fait l’objet de très nombreuses publications, portent sur l’Afrique, les enjeux politiques de la colonisation ainsi que sur le concept d’impérialisme et de capitalisme en Afrique.

Catherine Larrère

Philosophe, Catherine Larrère est professeure émérite à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de philosophie morale et politique, elle a contribué à introduire en France les grands thèmes de l’éthique environnementale d’expression anglaise, et a développé la philosophie environnementale, autour des questions de protection de la nature, de prévention des risques, de justice environnementale et d’écologie politique, dans ses liens avec la démocratie.
© A. Dupeyron