Auteur britannique, John Brunner (1934-1995) est l’un des géants incontournables de la science-fiction. Avec un quarantaine de romans et une soixantaine de nouvelles, il contribua largement à faire entrer le genre dans l’âge de la maturité. Un roman tel que Tous à Zanzibar (1968), qui reçut le prix Hugo et le prix British Science Fiction en 1969, et le prix Apollo en 1973, est devenu un classique du genre.
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Romancier, prix Nobel de littérature en 2003, J.M. Coetzee est l’auteur entre autres de En attendant les barbares, Disgrâce, Vers l’âge d’homme ou encore Elizabeth Costello. Né en 1940 au Cap, sud-africain d’expression anglaise, descendant de colons afrikaners, J.M. Coetzee se définit comme un « écrivain occidental vivant en Afrique du Sud ». S’il se défend d’être le représentant d’une communauté, il prend parfois explicitement pour toile de fond de ses romans son pays natal et sa réalité politique. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté de présenter à la demande du passager clandestin l’ouvrage Votre paix sera la mort de ma nation (collection Les Transparents) d’Hendrik Witbooi, traduction inédite d’une correspondance riche en enseignements sur l’histoire de sa région.
John Tanner, né en 1780, est le fils d’un révérend de Virginie établi dans le Kentucky après la révolution de 1776. Il est capturé dans le Kentucky par un groupe de chasseurs shawnees, puis revendu à une famille ojibwé. Après trente ans de vie parmi les Ojibwés, il part à la recherche de sa première famille et renoue avec la langue anglaise. En 1830, il se rend à New York pour présenter son « récit de captivité ». Retourné s’installer à la frontière du Canada, en Ontario, il meurt dans des conditions mystérieuses en 1846.
Jonathan Swift (1667-1745) est un écrivain irlandais, satiriste, essayiste, pamphlétaire politique. Son ouvrage le plus célèbre, Les Voyages de Gulliver, est publié en 1726. En 1729 il écrit le pamphlet Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public.

Après s’être adonné, jeune homme, aux plaisirs du jeu et de l’alcool, puis avoir cherché la gloire dans le métier des armes, Léon Tolstoï (1828-1910) devint l’immense écrivain que l’on connaît (Guerre et Paix, Anna Karenine…).
Ce que l’on sait moins, c’est que, horrifié par les horreurs de la guerre, il fut également un précurseur de la résistance non violente et un esprit libre qui combattit, jusqu’à sa mort, injustices et abus de pouvoir avec la plus grande énergie.
Les désobéissants sont un collectif qui entend promouvoir et former à l’action directe non-violente et la désobéissance civile. Le collectif des désobéissants est né en novembre 2006. Le premier stage de formation à l’activisme non-violent a été organisé dans le Vercors, en décembre de la même année. Lieu symbolique s’il en est ! Suivront des dizaines de stages, dans toute la France et même au-delà, avec chaque fois des stagiaires venu·es de tous les horizons de l’altermondialisme. Les désobéissants sont un outil au service des luttes.
Lewis Mumford (1895-1990), critique d’architecture (de 1931 à 1963 dans The New Yorker), enseignant invité dans de prestigieuses universités, historien des arts, militant anti-nucléaire, pacifiste, géohistorien des villes (La Cité à travers l’histoire, 1961), historien critique des sciences et des techniques (Technique et civilisation, 1934 et Le Mythe de la machine, 2 tomes, 1967), philosophe du « mieux-vivre » (The Condition of Man, 1944 et The Conduct of Life, 1951), sort d’un trop long oubli pour redevenir une des principales références des écologistes et des « objecteurs de croissance ».
Lino Aldani (1926-2009) fut une grande figure de la science-fiction italienne, et plus largement du genre en Europe. Il est connu pour avoir écrit la première étude italienne sur la science-fiction avec La Fantascienza (1963). On lui doit également cinq romans et une cinquantaine de nouvelles. La European Science Fiction Society (ESFS) lui a remis un prix pour l’ensemble de sa carrière en 1989.

Floréal Romero est issu de la tradition anarcho-syndicaliste espagnole par son père. Il adhère aux thèses de Bookchin et en devient un des principaux promoteurs en Espagne, mais aussi en France à travers des rencontres, des publications et des articles. Il vit en Andalousie et travaille comme agriculteur en lien avec des AMAP.

Professeur agrégé, Florent Bussy enseigne la philosophie en Normandie. Il a travaillé sur les régimes totalitaires avant de s’intéresser à la question écologique pour laquelle il milite au sein du conseil municipal de Dieppe.
Il est l’auteur de plusieurs essais (dont Le vertige de l’illimité, Robert Laffont). Il contribue également à la revue Les Zindigné·es dirigée par Paul Ariès.