Jack D. Forbes (1934-2011), universitaire, écrivain, enseignant et activiste politique, est né aux États-Unis de parents powatan-renápe et lenape. Après avoir étudié l’histoire, l’anthropologie et la philosophie, il rejoint le Red Power Movement, au sein duquel il milite activement pour le droit à l’autodétermination et contre l’assimilation des Premiers Américains. À la fin des années 1960, il crée à l’université de Californie le premier département étatsunien d’études amérindiennes. Il est à ce titre l’un des initiateurs des Native American Studies. Fervent défenseur de l’accès des peuples autochtones à l’enseignement supérieur, il participe à la création de la première université tribale de la côte ouest. Son uvre témoigne, entre autres, de l’importance de revisiter l’histoire de la colonisation du point de vue des peuples colonisés.
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Jacques Ellul (1912-1994) était sociologue et professeur d’histoire du droit. Théoricien de la révolution, ses influences intellectuelles vont de Karl Marx au protestantisme. Il est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages parmi lesquels il faut citer Le système technicien (1977) et Le bluff technologique (1988). Comme l’a écrit Jean-Luc Porquet, il est « l’homme qui avait (presque) tout prévu » !
Auteur prolifique (20 romans, plus de 150 nouvelles et près de 400 essais et critiques littéraires), James Blish (1921-1975) fut un ardent défenseur du genre et appartint, dans les années 1930, au fameux groupe « The Futurians », aux côtés de Damon Knight et C. M. Kornbluth notamment. Il publia sa première nouvelle en 1940 (Emergency Refuelling) dans la revue Super Science Stories.
Sociologue, philosophe, Baudrillard (1929-2007) est inclassable, et s’est toujours tenu à la marge des institutions académiques, créant son propre style. Ni morale, ni critique, il ne conçut jamais sa pensée comme édificatrice. Avec des concepts féconds et une réflexion visionnaire, il a été un observateur hors norme de notre temps. Reconnu comme une icône, un gourou à l’étranger, traduit dans une trentaine de langues, il a aussi inspiré de nombreux artistes, musiciens et cinéastes ; mais il reste encore méconnu en France. Un de ses premiers livres, La société de consommation (1970) est une référence majeure pour les décroissants.
Jean Giono (1895-1970) était un romancier, connu avant-guerre pour ses œuvres d’inspiration panique et paysanne : Regain, Que ma joie demeure. Il se consacra après-guerre à une oeuvre romanesque aux accents souvent postmodernes : Un Roi sans divertissement, Le Hussard sur le toit…
Jaurès est l’une des figures les plus sacrées de l’histoire et de la mémoire des socialistes français.
Journaliste et homme politique français (1845-1922), Jules Guesde a fondé avec Paul Lafargue le journal L’Égalité (qui paraît avec quelques interruptions de 1877 à 1883). Il crée ensuite le Parti ouvrier français (POF), le premier mouvement se réclamant du marxisme. Il défend des idées collectivistes, internationalistes et révolutionnaires, et s’oppose, en 1900, à Jean Jaurès en rejetant l’alliance avec les partis bourgeois du ministère de Waldeck-Rousseau.
Jean-Marc Royer, ingénieur, diplômé de l’École nationale d’aviation civile et de l’université en histoire, ex-cadre supérieur d’Aéroports de Paris, ex-dirigeant du syndicat de cadres CGT d’Orly, est l’auteur de La science, creuset de l’inhumanité. Décoloniser l’imaginaire occidental (L’Harmattan, 2012), et d’une dizaine d’articles sur la catastrophe nucléaire de Fukushima dont « Quinze thèses sur le nucléaire » paru dans la revue des Presses de Sciences-Po, Écologie & Politique, en mars 2013.

Philosophe et écrivain, Jean-Marie Muller est membre fondateur du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) et directeur des études à l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC). Auteur de multiples ouvrages sur la non-violence, dont plusieurs publiés à l’étranger, il a participé à de nombreuses actions publiques et a organisé des formations sur la résistance non-violente à travers le monde. Des objecteurs aux enseignants « désobéisseurs » en passant par les « faucheurs » et les « déboulonneurs », il a accompagné les luttes et témoigné en maintes occasions devant les tribunaux.
Depuis la parution de sa première nouvelle, « La Réserve » (Fiction n°174), en mai 1968, Jean-Pierre Andrevon n’a cessé d’occuper une place prépondérante dans le paysage français de la science-fiction. Sa bibliographie compte plus de cent quatre-vingt ouvrages dans les genres les plus divers. Outre son intense activité d’écriture, il est aussi dessinateur et musicien. Il a collaboré, dès les années 1970, à de nombreux journaux (Charlie-Hebdo, À suivre, Fiction) et tient encore aujourd’hui une chronique dans la revue L’Écran fantastique. Personnalité ouvertement engagée, il a participé à la revue d’écologie La gueule ouverte dès son premier numéro en 1972.