Jean-Marc Royer, ingénieur, diplômé de l’École nationale d’aviation civile et de l’université en histoire, ex-cadre supérieur d’Aéroports de Paris, ex-dirigeant du syndicat de cadres CGT d’Orly, est l’auteur de La science, creuset de l’inhumanité. Décoloniser l’imaginaire occidental (L’Harmattan, 2012), et d’une dizaine d’articles sur la catastrophe nucléaire de Fukushima dont « Quinze thèses sur le nucléaire » paru dans la revue des Presses de Sciences-Po, Écologie & Politique, en mars 2013.
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Philosophe et écrivain, Jean-Marie Muller est membre fondateur du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) et directeur des études à l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC). Auteur de multiples ouvrages sur la non-violence, dont plusieurs publiés à l’étranger, il a participé à de nombreuses actions publiques et a organisé des formations sur la résistance non-violente à travers le monde. Des objecteurs aux enseignants « désobéisseurs » en passant par les « faucheurs » et les « déboulonneurs », il a accompagné les luttes et témoigné en maintes occasions devant les tribunaux.
Depuis la parution de sa première nouvelle, « La Réserve » (Fiction n°174), en mai 1968, Jean-Pierre Andrevon n’a cessé d’occuper une place prépondérante dans le paysage français de la science-fiction. Sa bibliographie compte plus de cent quatre-vingt ouvrages dans les genres les plus divers. Outre son intense activité d’écriture, il est aussi dessinateur et musicien. Il a collaboré, dès les années 1970, à de nombreux journaux (Charlie-Hebdo, À suivre, Fiction) et tient encore aujourd’hui une chronique dans la revue L’Écran fantastique. Personnalité ouvertement engagée, il a participé à la revue d’écologie La gueule ouverte dès son premier numéro en 1972.
Auteur britannique, John Brunner (1934-1995) est l’un des géants incontournables de la science-fiction. Avec un quarantaine de romans et une soixantaine de nouvelles, il contribua largement à faire entrer le genre dans l’âge de la maturité. Un roman tel que Tous à Zanzibar (1968), qui reçut le prix Hugo et le prix British Science Fiction en 1969, et le prix Apollo en 1973, est devenu un classique du genre.
Romancier, prix Nobel de littérature en 2003, J.M. Coetzee est l’auteur entre autres de En attendant les barbares, Disgrâce, Vers l’âge d’homme ou encore Elizabeth Costello. Né en 1940 au Cap, sud-africain d’expression anglaise, descendant de colons afrikaners, J.M. Coetzee se définit comme un « écrivain occidental vivant en Afrique du Sud ». S’il se défend d’être le représentant d’une communauté, il prend parfois explicitement pour toile de fond de ses romans son pays natal et sa réalité politique. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté de présenter à la demande du passager clandestin l’ouvrage Votre paix sera la mort de ma nation (collection Les Transparents) d’Hendrik Witbooi, traduction inédite d’une correspondance riche en enseignements sur l’histoire de sa région.
John Tanner, né en 1780, est le fils d’un révérend de Virginie établi dans le Kentucky après la révolution de 1776. Il est capturé dans le Kentucky par un groupe de chasseurs shawnees, puis revendu à une famille ojibwé. Après trente ans de vie parmi les Ojibwés, il part à la recherche de sa première famille et renoue avec la langue anglaise. En 1830, il se rend à New York pour présenter son « récit de captivité ». Retourné s’installer à la frontière du Canada, en Ontario, il meurt dans des conditions mystérieuses en 1846.
Jonathan Swift (1667-1745) est un écrivain irlandais, satiriste, essayiste, pamphlétaire politique. Son ouvrage le plus célèbre, Les Voyages de Gulliver, est publié en 1726. En 1729 il écrit le pamphlet Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public.

Après s’être adonné, jeune homme, aux plaisirs du jeu et de l’alcool, puis avoir cherché la gloire dans le métier des armes, Léon Tolstoï (1828-1910) devint l’immense écrivain que l’on connaît (Guerre et Paix, Anna Karenine…).
Ce que l’on sait moins, c’est que, horrifié par les horreurs de la guerre, il fut également un précurseur de la résistance non violente et un esprit libre qui combattit, jusqu’à sa mort, injustices et abus de pouvoir avec la plus grande énergie.
Les désobéissants sont un collectif qui entend promouvoir et former à l’action directe non-violente et la désobéissance civile. Le collectif des désobéissants est né en novembre 2006. Le premier stage de formation à l’activisme non-violent a été organisé dans le Vercors, en décembre de la même année. Lieu symbolique s’il en est ! Suivront des dizaines de stages, dans toute la France et même au-delà, avec chaque fois des stagiaires venu·es de tous les horizons de l’altermondialisme. Les désobéissants sont un outil au service des luttes.
Lewis Mumford (1895-1990), critique d’architecture (de 1931 à 1963 dans The New Yorker), enseignant invité dans de prestigieuses universités, historien des arts, militant anti-nucléaire, pacifiste, géohistorien des villes (La Cité à travers l’histoire, 1961), historien critique des sciences et des techniques (Technique et civilisation, 1934 et Le Mythe de la machine, 2 tomes, 1967), philosophe du « mieux-vivre » (The Condition of Man, 1944 et The Conduct of Life, 1951), sort d’un trop long oubli pour redevenir une des principales références des écologistes et des « objecteurs de croissance ».