« La vie, la sante, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » (Laurence Parisot, dirigeante du Medef, Le Figaro, 30 août 2005). La précarité (CDD, intérim, temps partiel imposé) est devenue la loi des nouvelles générations entrant sur le marché du travail : précarité de revenus et de droits préjudiciable à la stabilité en matière de logement, de vie de famille, de sante… Le maintien d’un taux de chômage élevé renforce la pression à la baisse exercée sur les salaires et la propension des salariés à accepter un sort de plus en plus indigne.
Mais loin de se résigner à l’insécurité sociale, les précaires inventent de nouvelles manières de résister, et de désobéir.