Les littératures de l’imaginaire, et plus encore la science-fiction, ont longtemps été considérées comme un simple vecteur de divertissement ou d’évasion. Aujourd’hui encore, c’est surtout par les essais que se transmettent les idées. La SF, cette « littérature du pas de côté », a pourtant un potentiel politique immense, soutient Vincent Gerber.
De Philip K. Dick à Kim Stanley Robinson, en passant par Ursula K. Le Guin, Alain Damasio et bien d’autres, il nous entraîne dans un voyage vers des mondes lointains qui pourtant éclairent le nôtre. Si elle n’est pas divinatoire, la science-fiction permet de décadrer le regard. Elle peut avertir, prévenir, révéler les brèches du système. C’est la littérature de l’expérimentation des possibles – scientifiques, mais aussi humains et sociétaux.
Alors que l’horizon est incertain et que nos vies prennent des accents dystopiques, ce livre est une invitation à abreuver nos imaginaires à d’autres sources que celles que le réel nous tend. Pour bâtir des futurs plus désirables, renouons avec l’utopie !
Postface de Corinne Morel Darleux.
1984, MadMax, La Route, Les furtifs, La zone du dehors, Les dépossédés, V comme Vendetta. La science-fiction explore l’avenir qui vient. Dans son dernier essai, L’imaginaire au pouvoir. Science-fiction, politique et utopies aux Éditions du Passager clandestin, Vincent Gerber interroge les puissances politiques de la science-fiction. À l’heure du culte du pragmatisme et du réalisme, de la disqualification permanente des joyeuses divagations, la science-fiction et ses imaginaires pourraient bien s’inviter aux débats politiques. Vincent Gerber était l’invité de Lundisoir.
Lundi matin
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Le spécialiste de l’écologie sociale relie Philip K. Dick à Kim Stanley Robinson, Ursula K. Le Guin ou Alain Damasio et montre combien la puissance des utopies / expérimentations des œuvres de SF peut libérer les imaginaires politiques. Salvateur.
Pioche magazine
Que voilà un essai revigorant. Et agréable à lire, car sans prise de tête. Mais avec un fond suffisamment solide pour que les propos soient étayés et le raisonnement convaincant.
Le Nocher des livres
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Entretien avec Vincent Gerber, spécialiste de l’écologie sociale et libertaire, dont l’essai L’Imaginaire au pouvoir. Science-fiction politique et utopies (éd. Le passager clandestin, 4 octobre 2024) appelle à mobiliser le pouvoir subversif de la SF dans le champ militant à gauche.
Usbek & Rica
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Voici un excellent essai de Vincent Gerber qui souligne bien que nous avons besoin d’utopies pour bâtir le monde de demain (mais en restant toujours critique), surtout dans ce moment si incertain et anxiogène.
ActuSF
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Dans cet essai passionnant, Vincent Gerber questionne la littérature de l’imaginaire, et plus particulièrement la science-fiction par son rôle politique, social et engagé. Car, malgré son image de sous-littérature, la SF est le genre le plus politisée qui soit.
Par l’utilisation de nombreux exemples venant de la littérature, du cinéma et des jeux vidéos, Vincent Gerber vulgarise son propos avec une grande clarté et son enthousiasme est très communicatif. Lisez-le et lisez de la Science-Fiction, c’est bon pour la santé et pour la société !
La nouvelle librairie sétoise
[…] un essai aussi passionnant que limpide qui ne s’adresse pas qu’aux fans du genre : sous-titré Science fiction politique et utopies, il invite à se poser des questions sur notre futur, à ouvrir le débat, à ne rien figer, dans une démarche quasi philosophique.
Le Courrier
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Dans cet essai riche en idées et en références, Vincent Gerber puise dans la littérature de science-fiction pour en faire jaillir la partie la plus inspirante et contestataire.
Zone critique
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Et si l’imaginaire était notre fabrique des lendemains, le meilleur incubateur disponible pour penser et bâtir une société future plus juste et égalitaire, pointer du doigt les dérives actuelles qui nous étouffent ? Un essai lumineux et captivant !
Librairie Carpe Diem (Munster)